CE QUI N'EST PAS MONTRÉ

ENSA Paris-Val de Seine
DUNKERQUE EN PROJETS
SUR LES PAS DU BARON NOIR
ARCHITECTURE DU COMMUN

détails architecturaux
LIEUX DE POUVOIR ET CONTRE POUVOIR
​
Les lieux scéniques

LIEU FICTIF : Escalier du bâtiment du Meeting Compiègne
ARCHITECTURE : Grand escalier spirale
DEGRÉ D'APPARITION DU LIEU : unique - saison 3, épisode 5
INTRIGUE : Rickwaert fait le point dans les sondages concernant le référendum
FORME DE POUVOIR IDENTIFIE : discussion off - stratégie politique
STRATÉGIE DE CHOIX ET D'APPARITION DU LIEU : L'imposant escalier spirale fait connotation à l'image de l’amphithéâtre où se déroulait le débat politique. Se poursuit donc ici la suite de l'intrigue du débat et le plan filmé d'en haut rappel celui de la place du précédant discours.
L'architecture au service de la narration
​
Détails architecturaux
​
S3.E5 - 02:34
- Paris.
- Après avoir rejoint Debout le Peuple, Philippe s’oppose au leader de son parti, Vidal, lors du référendum sur la suppression du suffrage universel.
- Dans cette séquence l’architecture va servir le discours. Les différents plans de l’escalier en colimaçons illustre les propos de Philippe qui se dit être dans une “spirale”. Les personnages descendent les escaliers ce qui exprime qu’après avoir été en haut, ils baissent dans les sondages.


​Lors de la série, nous avons relevé différents détails architecturaux qui appuient le discours des personnages. L'architecture va servir à la compréhension d'une scène en appuyant formellement les différentes idées exprimées.
​
​
S3.E8 - 37:06
- Paris.
- Philippe est sur le point de faire son meeting avant le 1er tour des élections présidentielles avec l’Union de la gauche. Après sa discussion avec Amélie, il se doit d’agir.
- Philippe doit détruire les idées d’Amélie alors qu’il lui témoigne un grand respect. Ce couloir de lumière contrasté qu’il va traverser exprime sa séparation d’Amélie et de tout ce qu’elle représente.


S1.E5 - 08:30
- Paris, Assemblée Nationale
- Philippe s’oppose à la réforme pour l’éducation qui n’inclue pas les classes professionnelles. Il provoque le gouvernement de Laugier ce qui met fin à ses histoires de cœur avec Amélie.
- Dans ce plan fixe, on observe les deux personnages en froid. La séparation est matérialisée grâce aux ascenseurs qui forment des bulles. Philippe est seul dans son combat alors qu’Amélie est liée aux gouvernement.



S1.E1 - 37:23
S1.E1 - 37:23
- Paris, la Défense.
- La droite propose un arrangement pour Philippe, le mettant hors de danger mais l’écartant de la vie politique.
- Rencontre officieuse dans le secret.
- L’architecture filmée en contre plongée renforce cette ambiance d’intimité, l’échange se fait dans les coulisses des scènes de pouvoirs.

S2.E5 - 04:08
- Paris
- Au contraire Philippe semble être toujours enserré par le décor et ses responsabilités judiciaires. Il apparaît comme enfermé par deux colonnes qui encadre sa stature.
- De plus ils sont sur le seuil d’un bâtiment, symbole de transition, séparation entre deux alliés.
S2.E5 - 04:02
- Paris
- Philippe discute avec son avocat de son procès en cours, elle lui annonce transmettre le dossier à un collègue de son cabinet. Philippe prend ça comme une trahison.
Le décor amplifie cette impression, elle semble happée par le point de fuite dans son dos. La perspective des colonnes lui offre une porte de sortie.

S2.E5 - 04:02
S2.E5 - 04:08
S3.E1 - 29:00
- Paris, sous un métro aérien.
- Philippe sort de chez Daniel Kalenberg, ce dernier vient de l’éloigner de la reprise du PS car il est marqué au fer rouge par la prison.
- Le décor amplifie ce ressenti par l’encadrement de sa silhouette par les colonnes du métro. Symbole de barreau, la prison continue d’enserrer sa carrière politique.
S3.E1 - 29:00



S3.E2 - 18:29
S3.E2 - 02:48
- Sommet de la tour de Reuze de jour.
- P.Rickwaert se sert de Pascal Carthaud, nouvel élu PS à Dunkerque, pour son ascension politique. Pour contrer le RN qui atteindra facilement le second tour, Philippe s’assure que Pascal ait un bon chiffre en le conseillant pour permettre une fusion de liste dans un second temps.
- Les Hautes vitres panoramiques de la tour de Reuze permettent une vision lointaine sur l’horizon dégagé de Dunkerque. Les ambitions de Philippe suivent cette ligne de vue et dépassent les limites de la ville : il vise la présidence.
S3.E2 - 18:29
- Sommet de la tour de Reuze de nuit.
- Toujours marqué par le fer rouge de la prison, Philippe est obligé de se détourner (temporairement) de ses ambitions présidentielles, il vise les élections régionales et espère pouvoir y placer Véronique Bosso, son ancienne adjointe.
- Le lieu est le même qu’en début d’épisode mais la lumière nocturne restreint la vision, arrêtant le regard sur la flèche du beffroi de l’Hôtel de ville. Ce décor souligne les ambitions revues à la baisse de Philippe, son objectif devient la prise du pouvoir local, représenté par ce même hôtel de ville.
S3.E2 - 02:48
S1.E3 - 44:02
- Sur le toit du bâtiment de télé.
- Discussion avec Amélie qui est en train de se rapprocher de Philippe, ils dominent un monde qui devient distant et flou dans leur nombrilisme. La ville qui est nette au début de la scène devient flou avec le changement de profondeur de champ, Amélie change de camp = moment de flou.



S1.E3 - 45:52
S1.E3 - 44:02
S1.E3 - 45:45

S3.E4 - 39:49
S3.E4 - 39:49
- Amphithéatre de la place de la République, Lille.
- M.Vidal et P.Rickwaert s’affronte lors d’une controverse de 1h de discours chacun pour décider de la nécessité ou non d’une assemblée constituante.
- l’affrontement en face à face, sans présentateur, à base de longue tirade emphatique possède les codes d’un combat héroïque si ce n’est guerrier. L’espace de la controverse de par sa géométrie circulaire et son renfoncement central évoque l’arène romaine où se déroulaient les combats de gladiateurs. Le choix du lieu de débat n’est pas dû au hasard et rehausse le caractère épique de la rencontre de ses deux sommités de la gauche.


Lumières
​
Dans le cinéma, on distingue deux types de lumière : la lumière douce et la lumière dure.
​
​
Alors que la lumière douce témoigne plutôt d’une maîtrise de leurs émotions, d’un certains contrôle de leurs stratégies. Même si elle peut aussi nous montrer une vulnérabilité ou une incapacité à agir, comme un aveu de faiblesse.




Lorsque les personnages sont pris dans la tourmente et le doute face à la gestion de divers problèmes, on nous les montre à l’aide de plans très contrastés. Cette différence de lumière nous informe sur l’état d’esprit et les pensées obscures qui traversent les protagonistes.
​
​